Montréal, le 8 mars 2006 – Au moment de se présenter devant le commissaire du travail afin de se faire entendre au sujet de la plainte de négociation de mauvaise foi déposée contre la direction, le syndicat des enseignantes et des enseignants du collège Notre-Dame-de-Lourdes a accepté d’enclencher un processus de médiation. Le syndicat fait ainsi preuve – encore une fois – de bonne volonté afin de tout tenter pour en arriver à un règlement négocié. La rencontre s’est poursuivie une bonne partie de la nuit et a malheureusement démontré à nouveau que la direction du collège ne vise manifestement pas le même objectif.
Bien que la médiation ait permis de reconnaître enfin certains éléments déjà réglés, d’autres demeurent imprécis. Pour l’essentiel, la direction du collège ne fait que s’arroger les nombreux compromis faits par le syndicat. «Nous devons avouer qu’à cette étape-ci, il est étonnant de constater une telle position de l’employeur, compte tenu du fait que les enseignantes et les enseignants du collège ont accepté plusieurs demandes patronales, notamment, celle portant sur l’augmentation de la tâche » déclare Caroline Senneville, secrétaire générale de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) à laquelle le syndicat est affilié.
Pour le syndicat, un règlement satisfaisant pour les deux parties est tout à fait envisageable à brève échéance, si la direction du collège le veut !
Une nouvelle rencontre de conciliation est prévue le 14 mars. La plainte de négociation de mauvaise foi déposée par la FNEEQ (CSN) sera entendue au mérite le 15 mars prochain devant la Commission des relations du travail.
Rappelons que les négociations ont été entamées en juin 2003, qu’un conciliateur a été nommé au dossier en septembre 2004, que la direction a décrété un lock-out injustifié le 22 avril 2005, lock-out qui a été levé le 15 mai 2005. Depuis septembre 2005, plusieurs rencontres de conciliation ont eu lieu, mais la direction du collège s’enferme dans une intransigeance immodérée.
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