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Une loi spéciale n’est pas la solution

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) exhorte le Parlement et le gouvernement ontarien de rejeter toute possibilité d’un projet de loi spéciale cherchant à unilatéralement mettre fin à la grève des assistantes et assistants de recherche et d’enseignement ainsi que des chargées et chargés de cours de l’Université York (CUPE 3903), qui a cours depuis le 6 novembre. Elle invite plutôt ceux-ci à encourager le dialogue de façon à permettre une résolution négociée de ce conflit. Selon Ronald Cameron, président de la FNEEQ, le gouvernement doit tenir compte de la représentativité du syndicat et inviter l’Université à rechercher une solution là où ça doit se faire, c’est-à-dire à la table de négociation.

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) exhorte le Parlement et le gouvernement ontarien de rejeter toute possibilité d’un projet de loi spéciale cherchant à unilatéralement mettre fin à la grève des assistantes et assistants de recherche et d’enseignement ainsi que des chargées et chargés de cours de l’Université York (CUPE 3903), qui a cours depuis le 6 novembre. Elle invite plutôt ceux-ci à encourager le dialogue de façon à permettre une résolution négociée de ce conflit. Selon Ronald Cameron, président de la FNEEQ, le gouvernement doit tenir compte de la représentativité du syndicat et inviter l’Université à rechercher une solution là où ça doit se faire, c’est-à-dire à la table de négociation.

«Une loi spéciale laisse des cicatrices, la blessure est très longue à guérir, les relations de travail sont difficiles à rétablir, ça peut prendre quelques années. Ça ne sert ni les étudiants, ni l’établissement, ni les enseignants. Demandez aux chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Montréal, dont certains ont encore fraîchement en mémoire l’imposition de leurs conditions de travail en 1987!» a renchéri Marie Blais, vice-présidente de la FNEEQ.

Les revendications des quelques 3 400 membres du syndicat (CUPE 3903, SCFP) portent notamment sur la rémunération des assistantes et des assistants de recherche et d’enseignement, présentement en-dessous du seuil de la pauvreté, et sur une forme de stabilisation des emplois pour les chargées et chargés de cours, filière d’enseignement présentement précaire et menant trop peu souvent à des postes de professeurs permanents. Par ces demandes, le syndicat cherche à servir non seulement ses membres, mais toute la communauté étudiante de l’Université York, et ainsi à garantir un meilleur avenir pour la qualité et l’accessibilité de l’éducation post-secondaire en Ontario et au Canada.

Pour plus d’information:

Marie Blais
Vice-présidente de la FNEEQ-CSN
514 237-6834