«Porter le flambeau, c’est affirmer notre détermination à mener les luttes afin d’améliorer les conditions de travail de nos membres ainsi les conditions d’apprentissage des étudiantes et des étudiants. C’est aussi affirmer notre volonté de poursuivre notre engagement à lutter contre les politiques d’austérité et à oeuvrer pour une société plus juste et plus équitable. Nous ne resterons pas impassibles face aux divers resserrements de nos droits à s’opposer à ces attaques aux services publics québécois !», indique Mme Caroline Senneville, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN).
C’est ainsi que se sont conclus les travaux du 31e Congrès de la FNEEQ-CSN tenu du 26 au 29 mai à Shawinigan.
La présidente de la FNEEQ, réélue lors du congrès, souligne le nombre inégalé de délégué-es qui ont pris part à l’événement et qui ont débattu avec vigueur des orientations politiques de la fédération. «Cela indique l’indéniable vitalité de la fédération et l’intérêt des membres à contribuer aux orientations de la FNEEQ», précise-t-elle.
Au cours du congrès, une imposante étude produite par les membres du comité école et société de la FNEEQ au sujet de l’internationalisation de l’enseignement supérieur a suscité un vif intérêt. Les travaux sur ce sujet se poursuivront d’ailleurs au cours du mandat qui s’amorce.
L’un des moments les plus captivants a certes été la présentation de Mme Marlène Paul, du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Mashteuiatsh-CSN, un syndicat récemment affilié à la FNEEQ. Elle a exposé la réalité des enseignantes et des enseignants de la communauté innue de Mashteuiatsh, elle a mis en lumière les particularités organisationnelles du travail et elle a illustré la vie quotidienne de cette communauté autochtone.
Parmi les propositions adoptées, mentionnons un plan d’action en faveur du maintien et des réseaux collégial et universitaire sur l’ensemble du territoire québécois et la poursuite de l’appui au mouvement social contre l’austérité et contre le démantèlement du modèle québécois. Les congressistes ont, entre autres, mandaté la FNEEQ afin qu’elle négocie dès maintenant avec le gouvernement un protocole d’intégration au réseau public des établissements privés dans le respect des droits des personnels qui y oeuvrent et qui s’appliquerait advenant notamment la fermeture d’une école ou la révision du financement du réseau privé.
Enfin, les congressistes ont répondu favorablement à l’appel à l’action urgente lancée par l’Internationale de l’Education en manifestant leur solidarité et leur soutien financier aux enseignantes et aux enseignants népalais et à leurs familles victimes du tremblement de terre survenu récemment.
Les membres du comité exécutif de la FNEEQ ont été élus pour le mandat 2015-2018:
- Caroline Senneville, à la présidence;
- Jean Murdock, au secrétariat général et à la trésorerie;
- Nicole Lefebvre, à la vice-présidence responsable du regroupement cégep;
- Sylvain Marois, à la vice-présidence responsable du regroupement université
- Caroline Quesnel, à la vice-présidence responsable du regroupement privé.
En outre, une soixantaine de militantes et de militants ont été élus pour siéger soit au bureau fédéral, soit à l’un des divers comités de la fédération. Soulignons la mise sur pied d’un tout nouveau comité: celui sur les orientations et identités sexuelles. À propos de la FNEEQ-CSN La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe près de 35 000 membres dans les cégeps, les universités et les établissements d’enseignement privés. Elle est l’organisation la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.
SOURCE: Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN)
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