Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO/CSN) dénonce les coupures abusives et improductives de 124 000 000 $ (124 millions de dollars) imposées aux universités d’ici le 30 avril prochain.
Pour l’Université du Québec en Outaouais (UQO), cette compression représente une somme de près de 1 900 000 $ (1,9 million de dollars).
Ces coupures sont abusives en ce qu’elles aggravent l’insuffisance des ressources mises à la disposition des universités et surviennent trop tard en cours d’année budgétaire.
En tant qu’employées et employés à l’UQO, nous avons déjà vu les répercussions des coupures sévères des dernières années. Nous sommes témoins que l’UQO a déjà coupé tout ce qu’elle pouvait. Ces nouvelles coupures vont inévitablement provoquer une réduction du service universitaire à l’UQO et partout ailleurs.
Quelques jours avant le début du Sommet sur l’enseignement supérieur, il est ironique de constater que le Gouvernement ordonne des coupures qui sont un recul de la mission universitaire, et ce, sans préavis ni consultations.
Ainsi, au Sommet, il ne sera plus question de trouver des solutions pour améliorer l’offre de services des universités, mais plutôt de choisir quels départements ou services devront être protégés contre les coupures.
Le SCCC-UQO/CSN représente l’ensemble des personnes chargées de cours à l’emploi de l’Université du Québec en Outaouais (UQO), soit plus de 600 personnes.
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Source:
Louis-Charles Sirois, président du SCCC-UQO/CSN
Information : 819 329-3090 (cellulaire) ou louis-charles.sirois@uqo.ca