Réunis en assemblée générale lundi, les membres du Syndicat des enseignantes et enseignants du collège André-Grasset (SEEACG – CSN), établissement privé de niveau collégial, ont voté à 93 % en faveur de l’entente de principe intervenue avec la partie patronale.
Les gains obtenus sont nombreux, ils touchent notamment le nombre moyen d’heures d’enseignement qui passera de 30 heures à 29 heures pour les trois premières années de la convention, et pourrait même atteindre 28,5 heures à partir de la quatrième année. De plus, grâce à l’abolition du statut de chargé de cours, tous les enseignants à temps partiel bénéficieront d’un salaire calculé sur une base annuelle, alors que sur le plan des conditions salariales, les enseignantes et enseignants auront désormais la garantie de toucher le même salaire que leurs confrères du secteur public, en plus de bénéficier d’un ajustement de 5% pour le mentorat, le tutorat et l’aide à l’apprentissage.
Pour Alain Desparois, président du SEEACG – CSN, le règlement a été accueilli avec soulagement: «Cette entente représente la première diminution de tâche depuis l’augmentation de notre charge de travail survenue aux cours des années 90. Le tout n’aurait jamais été possible sans l’appui senti de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec.» Pour la secrétaire générale et trésorière de la FNEEQ, Caroline Senneville, il s’agit aussi d’une belle victoire: «Le règlement est très satisfaisant, car il est avantageux tant sur le plan de la tâche de travail des enseignants, que sur le plan salarial».
La FNEEQ regroupe près de 30 000 membres qui œuvrent dans les cégeps, les universités et dans 34 établissements d’enseignement privés. Elle est l’organisation syndicale québécoise la plus représentative de l’enseignement supérieur.
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Source: FNEEQ-CSN
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